Et tu n’es pas revenu

Et tu n'es pas revenu, Marceline Loridan-Ivens (Poche, 2016)

Récemment émue par L’amour après, j’ai prolongé ma rencontre avec Marceline Loridan-Ivens avec son formidable Et tu n’es pas revenu. Et je dois dire que j’ai pris une claque !

Marceline Loridan-Ivens, née Rozenberg comme elle aime à le rappeler, s’adresse à son père bien-aimé, Shloïme. Ils ont été déportés ensemble le 29 février 1944 (Marceline n’avait que 15 ans) et puis leurs chemins se sont écartés. Elle est revenue, pas lui. Et la petite fille, l’adolescente, la femme en a souffert. Et l’équilibre de la famille n’a jamais plus été le même… Marceline raconte à Shloïme sa vie sans lui, le manque de lui. La vie d’après les camps, l’impossibilité de parler de ce qu’elle avait vécu (personne ne voulait l’entendre), l’envie d’en finir alors qu’elle s’était battue pour survivre. Avec pudeur et franc-parler.

Au risque de me répéter (tant pis, on ne le dira jamais assez), il faut lire Marceline Loridan-Ivens ! Comme Simone Veil, comme Ginette Kolinka, comme Eli Buzin. Se faire les témoins des témoins. Ne pas oublier.

Mention spéciale pour le dossier de l’historienne Annette Wievorka qui complète admirablement le récit que Marceline Loridan-Ivens a écrit avec la complicité de Judith Perrignon.

Et tu n’es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens est disponible en Poche (128 pages).

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